Après un morceau de 2×2 voies, et le passage d’un petit col, nous tournons à droite vers la plaine. Les routes sont droites et les virages peu nombreux. Mais au détour d’un virage nous tombons sur un cratère assez imposant que la route contourne. Arrêt, pause photos et chacun y va de son explication pour la formation de ce cratère. Ce point d’intérêt n’était pas sur la carte mais il a son petit charme.
Les champs qui recouvrent la plaine sont encore ras puisque nous ne sommes qu’au début du Printemps. Seuls les nombreux pylônes électriques forment une sorte de forêt très clairsemée qui dépasse de la ligne d’horizon. Dans mes rétros un peu moins de dix motos font une théorie qui étonne les paysans et les conducteurs que nous croisons. Les téléphones portables sortent; nous sommes une petite attraction.
Entre les bouts droits de routes qui desservent les villages et le champs nous trouvons quand même quelques virages un peu plus amusants avant d’arriver à la ville de Karapinar. Pas un troquet ouvert mais nous sommes en plein ramadan. Nous bifurquons à gauche, traversons une zone industrielle peu avenante, avant de bifurquer à droite vers la montagne. La route a un peu changé en deux ans; un peu plus de bitume et moins de trous et bosses. Il y a aussi moins de monde dans les villages, mais le temps est frais et le ramadan n’incite pas à la suractivité. La route continue sur une piste roulante et facile qui nous offre soudain une vue magnifique sur le Hasan Dagi qui culmine à plus de 3000 m et est encore enneigé.
Enfin nous arrivons vers la Cappadoce et la ville d’Urgup. Nous sommes logés à l’Hôtel Surban, où Alil, Brigitte et leur fils Selim, nous accueillent en français, et en amis. C’est un plaisir de retourner dans cet hôtel familial au centre d’Urgup. Certains repartent aussitôt pour capturer en photos la lumière du soir sur les formations géologiques locales si particulières. Je bricole avec Edouard les pistons de frein avant qui grippent un peu et font du bruit. Sortie des pistons en douceur, graissage et remontage. Ça va mieux!
Demain, lever avant l’aurore pour un vol en montgolfière.
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