Toujours plus à l’Est, de Urgup à Matalya. Nous quittons le charmant hôtel Surban avec la promesse d’y revenir. Il y a encore tant à voir…
La journée alterne encore des 2×2 voies bien droites et des petites routes bien agréables. Nous rejoignons d’abord et contournons la grande ville de Kayseri. La première vue sur la ville de loin est hallucinante: Entre deux collines apparaissent dans la brume ce que je prends d’abord pour des formations géologiques cappadociennes de belle taille avant de réaliser que ce sont des immeubles hauts, par centaines. Pas envie d’aller me perdre là dedans et le contournement par des petits villages me va bien. Je suis le side de François et Elodie dont je vous ai déjà parlé, et Philippe et Marie sur la Tiger 800, qui étaient de la partie du TET Albanie, ferment la marche. François a des problèmes avec son GPS et le voilà qui nous trouve des itinéraires bis sous forme de pistes parallèles à la route. Ça me va et je suis. Il roule bien sur pistes et j’immortalise avec la GoPro. Au détour d’un chemin nous trouvons un lac de barrage et croisons l’ancienne route qui d’un côté descend de la colline et de l’autre s’enfonce inexorablement dans le lac. « Mais chérie, c’est le GPS qui m’a dit d’aller par là… »
Pause repas dans un self de bord de route. Rien de transcendant mais il faut aimer le foie que j’ai pris pour du bœuf en sauce 😉 Certains de notre groupe que nous croisons dans ce self de sont fait prendre au radar: 102, 104 et 107 alors que la limite sur les panneaux est 110. Le condé local leur a expliqué que la limite est 100 pour les motos. Ce n’est pas affiché, il faut le savoir… 🙁
Les derniers 120 km sont un pur bonheur de petites routes qui traversent villages et vergers et serpentent dans la montagne. Encore quelques belles vidéos je pense.
Un peu déçu de ne pas faire plus de pistes, je réalise que le GPS me dit que nous sommes sur une « route non revêtue ». Ben tiens, si les orgas ont tracé sur Basecamp, dont la base de données est visiblement très vieille, pas étonnant qu’ils nous promettent de la piste là où il n’y en a plus depuis longtemps 😉
Et puis la trace bifurque vers une vraie jolie piste un peu cassante au début. Je m’inquiète pour le side mais il est passé sans problèmes. Nous découvrons des paysages grandioses dignes du Grand Ouest américain avec des mesa qui surplombent des vallées un peu plus fertiles. Rejoints par Éric et Maeva nous nous prêtons au jeu des photos / vidéos. Eric ouvre la marche et Maeva est sur le siège passager mais dos au pilote pour shooter à l’aise. Je prends ça en vidéo moi aussi 🙂
Arrivés les derniers (mais pourquoi faudrait-il courir ?) à l’hôtel en pleine ville de Matalya, le « parking » est plein. On me dirige vers le trottoir en face. Je laisse la moto en pleine ville avec les sacoches pleines de materiel mais sans aucun sentiment d’insécurité. Il faut dire que l’accueil des turcs est splendide et que ce pays vaut d’être découvert, un peu plus loin que les centres touristiques. Ce soir on vient nous chercher en bus pour aller manger dans un autre hôtel: 55 personnes c’est de la logistique !
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