De Varese à Bolzano, il faut déjà atteindre Côme, c’est à dire ramer dans le traffic matinal italien. Ensuite la route longe le lac de Côme jusqu’à Bellagio. Jolie route et paysages splendides par endroits. Pas trop de circulation donc je prends mon temps à cruiser sur un filet de gaz, même si derrière ça s’impatiente un peu.

Café à Bellagio mais on traîne un peu et un ferry nous passe sous le nez. Suivant dans une heure et demi, donc on papote et on découvre les aménagements du side de François qui est paraplégique. Sur une base de NineT UrbanGS, shifter bien sûr avec actionneur pneumatique et commande à main droite. Embrayage usuel, freinage couplé, c’est standard. Mais il a une marche arrière mécanique: un levier à tirer à main droite et une tige qui prend appui au sol et force le side à reculer, centimètre par centimètre… François est strappé au niveau des jambes et des pieds, et Elodie, sa passagère fait le singe avec allégresse dans les épingles! Embarquement sur le ferry finalement mais les préposés sont des manches et ils arrivent à embarquer toutes les motos sauf le side, qui devra encore attendre le tour suivant. Repas léger de l’autre côté à Varenna, 20 kilomètres au Nord de Mandello del Lario. Comme un goût de sucre vert dans la bouche et une grosse pensée à tous mes amis guzzistes!

Puis la purge de fond de vallée sur 100 bornes où je manque de m’endormir 😞 Enfin on attaque la montagne avec le passo Tonale et le passo Mendola. Je dois avouer que quand j’ai vu la route du passo Gavia à gauche, j’ai été tenté mais comme cela ramène vers la Suisse on s’éloignait trop de Bolzano. Arrivée tranquille à l’hôtel au mont Penegal qui surplombe Bolzano avec une vue magnifique. Ce soir la fatigue commence à se lire sur certains visages et demain il sera prudent de baisser un peu le rythme.

Une belle grosse journée de plus de 450 kilomètres au départ de Nantua pour rejoindre Varese en Italie.
C’est pas encore exotique et comme on est encore dans mon jardin, je propose a quatre basques, enfin trois basques et un palois, soyons précis, de les guider. Comme le tracé proposé par l’organisateur ne me plaît pas complètement, je décide, mais leur propose, d’éviter Annecy, passer par Thônes et rajouter le col des Aravis et le Col des Saisies. Ils sont contents,
Donc  après le Cormet de Roselend et le Petit Saint Bernard, je bifurque vers le col d’Arpy à La Thuile dans la descente vers le val d’Aoste. Ils reprennent une bonne dose d’épingles! Pour gagner du temps j’enquille l’autoroute entre Aoste et Ivrea. « Boring » mais ça roule et on avance. Ensuite nous avons eu de la purge entre Ivrea et Varese par la route: bourgade sur ville tout en périurbain… Beurk. Arrivés bien vannés à Varese et je partage une chambre avec un gars sympa équipé ronflophone. On va faire concert, mais lui en sourdine 🙂 Bonne nuit!